Le Gouvernement compte développer et promouvoir la mobilité douce en instaurant une cellule en charge de la mobilité douce. En effet, atteindre l’objectif d’un modal split de 25% de mobilité douce ne peut être atteint que si les ressources humaines et budgétaires sont à la hauteur des ambitions. Il est prévu de développer de façon conséquente le réseau national des pistes cyclables tant pour les besoins touristiques que pour les besoins de la mobilité quotidienne et de prendre les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité des piétons. Le Gouvernement compte développer en étroite concertation avec les communes les initiatives nécessaires à cet objectif.

Deux fonctionnaires responsables des dossiers de la mobilité douce ont été désignés au ministère et toute une série d’actions et de mesures concrètes ont été mises sur les rails. Au-delà, la loi sur l’infrastructure, soit les réseaux nationaux de pistes cyclables, fut réformée.

Dans le cadre de la nouvelle stratégie de la mobilité Modu 2.0 adoptée par le ministère du Développement durable, une série d’instruments ont été définis. Or, ne renfermant ni directives contraignantes, ni objectifs et instruments, la stratégie Modu 2.0 s’avère plutôt être un agenda politique. Au prochain gouvernement de combler ce vide!

Malgré les efforts importants qui ont déjà été engagés, concrètement il reste encore beaucoup à faire! Sur le terrain – au vu de l’augmentation démographique, la croissance des emplois et du nombre de frontaliers – la situation ne s’est guère améliorée à ce jour.