• 18. Relier les mondes de l’école et du travail
  • Promesse gouvernementale

  • L’autonomie permettra aux établissements scolaires de mieux s’adapter aux réalités socioculturelles régionales et aux besoins des élèves. Le Gouvernement étendra cette autonomie aux choix pédagogiques ainsi qu’à la dotation et à la gestion financière, au recrutement de personnel et à la grille horaire tout en respectant le cadre des objectifs et standards nationaux.

    Le Gouvernement entend mieux relier les mondes de l’école et du travail par un effort au niveau des stages et des journées de découverte dans les entreprises, y inclus pour les élèves du secondaire classique. Le secteur public va donner l’exemple en proposant un large éventail de stages.

  • Degré de réalisation / Commentaire du Méco Degré de réalisation / Commentaire du Méco

  • Le projet de loi portant réforme de l’enseignement secondaire et que le cadre légal permettant aux lycées de déterminer leur profil ont été adoptés au cours de cette période de législation. Dans une certaine mesure, on peut constater des premières tentatives de l’école fondamentale et secondaire de développer un profil et une identité propre. Au-delà, la création du portail internet « mengschoul.lu » permet aux parents et aux élèves de mieux s’orienter dans le contexte éducatif et scolaire.

    Le cadre légal permettant un travail d’orientation tant scolaire que professionnel fut posé au mois de mars. Il reste à voir dans quelle mesure les établissements scolaires seront en mesure de le transposer. Plusieurs campagnes co-financées par l’Etat furent lancées dans le but de rapprocher le monde de l’école du monde du travail. La vaste offre annoncée en termes de stages pratiques dans le service public ne s’est pas traduite dans la réalité.

    En vue de l’autonomie désirée pour chaque établissement secondaire, chaque lycée est censé élaborer son propre plan d’établissement scolaire. Il reste encore à voir si la réforme satisfera à l’objectif d’une meilleure offre scolaire au moyen d’une plus grande liberté notamment du côté des finances ou de l’offre pédagogique. Il y est aussi question de la volonté des écoles de se développer, c.à.d. de mettre à profit cette nouvelle liberté d’action. Alors que les uns sont remplis d’espoirs grâce à cette réforme, d’autres se rechignent devant un surplus bureaucratique ou une certaine autonomie fallacieuse.